Une surprise au départ

 

« On a été extrêmement surpris de voir qu’il y avait beaucoup de jeunes, des enfants, et autant de femmes », répond Laurent. « Oui, on croyait que les échecs étaient un milieu réservé aux hommes, précise Carole. Je ne connaissais de nom que des grands champions masculins, Karpov, Kasparov. J’ignorais qu’il y a aussi des championnes. »

 

Le plus marquant !

 

« C’est de voir jusqu’à quel point les gens sont passionnés. C’est un peu normal aussi. On voit qu’ils pensent aux échecs toute la journée, même après leurs parties. C’est un peu obsessionnel, mais dans le bon sens », dit Laurent. « C’est vrai que c’est une agréable surprise de voir autant de gens passionnés, mais aussi de gens passionnants. Cela marche dans les deux sens, précise Carole. Lorsqu’ils nous parlent d’échecs, ils arrivent un petit peu à nous faire rentrer dans leur monde. »

« Ils le « vendent » si bien que j’ai chargé une application d’échecs sur mon téléphone, hier, et j’y ai joué jusqu’à 1 heure du matin, poursuit Laurent. J’avais un tout petit peu survolé le jeu, il y a 30 ans, et ça m’a donné envie d’y revenir. »

 

La diversité de CAPECHECS…

 

« Tout le monde se mélange et on ignore le statut social des gens. On ne sait pas si quelqu’un est riche ou non. On ne voit que des gens passionnés », dit Carole. « Mais on ne peut pas dire que ce soit le reflet de la société, réellement, si l’on y réfléchit un peu, précise Laurent. Il n’y a pas de gens violents et on ne ressent pas d’agressivité. L’ambiance est très sympa. »

 

La Salle Molière

 

« C’était très impressionnant. Je n’ai rien compris à ce qui se passait sur les échiquiers, mais c’était un grand moment. Tout le monde était attentif. Il y avait un silence prodigieux. On a passé un

excellent séjour. », concluent-ils, souriants et heureux d’avoir découvert ce nouveau monde…

 

Propos recueillis par Jean-Michel Péchiné