Les promesses de l’Avenir…

Il se joue sous l’immense tente blanche, montée spécialement pour les Rencontres CAPECHECS dans le centre de vacances de la CCAS. C’est le « tournoi de masse » par excellence. Il est réservé aux débutants et à tous les licenciés classés à moins de 1700 Elo. Comme au Grand Prix et au Tournoi du Cavalier, les arbitres de la FSGT sont au poste de pilotage.

Le Boom des échecs en compétition

Le 1er jour, chacun a pu prendre ses marques. Ensuite, on rentre en mode croisière. La tente est joliment décorée. Tout est en place. C’est parti pour 9 rondes. Cette année, 349 joueurs et joueuses de tout âge étaient sur la ligne de départ. Ce n’est pas le record de participation de ce tournoi, mais c’est la jauge maximale, selon les normes de sécurité. Les chiffres n’en restent pas moins impressionnants. Ils témoignent du boom des échecs en compétition. Longtemps, ils sont restés considérés comme un loisir : un jeu, une « activité récréative et utile » qui demande de la concentration, du calcul, avec de belles valeurs de respect de l’adversaire et de fraternité. C’est ainsi que les médias voyaient les échecs, ainsi que le grand public, et c’est surtout sous cet angle qu’ils étaient enseignés dans les écoles. Seuls les jeunes les plus talentueux étaient invités à rejoindre les clubs. 

Des écoles aux clubs de la FFE

En 2023, tout a changé. Pratiquer les échecs en compétition, c’est comme faire du judo, du tennis, de la boxe ou jouer au badminton. C’est devenu normal, quasiment banal, et c’est heureux. C’est si naturel. Cette belle escrime de l’esprit est accessible à tous et à toutes. En plus, sa pratique ne coûte pas cher. Pour les parents, entendre que leurs enfants veulent rejoindre un club d’échecs, ce n’est plus une hérésie. Ils y retrouveront des copains et copines de leur âge. Les structures fédérales, à tous les échelons, sont au diapason. Les débutants y goûteront avec plaisir. Les plus brillants et les plus assidus sauront s’épanouir. Ils pourront disputer des championnats par équipes et des tournois individuels. 

Les vacances et le sel de compétition

Pour tant de jeunes venus de tous les horizons, « le Cap » est devenu un rendez-vous incontournable. Au fil des ans, on constate un rajeunissement régulier du tournoi. Les enfants viennent accompagnés par leurs parents. On joue, on s’amuse, on passe des vacances en famille et il y a toujours le sel de la compétition. On apprend à perdre et à tempérer sa « souffrance », à gagner sans orgueil démesuré. L’an passé, les meilleurs franchiront le cap et joueront le Tournoi du Cavalier, réservé aux plus de 1650 Elo… 

Yannick Gozzoli, champion de France, et Laurent Fressinet, vainqueur du Trophée en titre, présentent le recap’ des rondes 2 et 3 du Grand Prix :