Jour 4 – Les Arbitres de la Salle Molière : Un récital silencieux !
Les joueurs et joueuses de top niveau ont un point commun. Ils veulent que tout soit réglé à la perfection lorsqu’ils foulent l’arène, à commencer par les pendules.
Lorsque le 1er coup est joué, rien ne doit venir perturber leur concentration, et surtout pas la sonnerie d’un téléphone portable, par exemple. Ils veulent aussi que les arbitres prennent des décisions immédiates, s’ils ont à intervenir.
Au cœur du combat, avec une présence discrète…
Le protocole est toujours le même. Ce sont les arbitres et eux seuls qui donnent le top départ des parties. Ils s’assurent déjà que les huit champions et championnes sont présents. Si l’un manque à l’appel, ils informent leurs adversaires. S’il le faut, ils envoient l’un des membres du staff technique chercher le ou la joueuse dans sa chambre. Ils vérifient aussi que la technique est au diapason, que la retransmission en direct des échiquiers sur l’écran géant de la salle Molière est opérationnelle. S’il y a un tie-break, la tension est encore plus forte. En super zeitnot, les pièces volent. Un joueur peut jouer un « faux coup », sans le vouloir. Il y a les règles de nulle par triple répétition ou selon le nombre de coups joués sans qu’aucune pièce n’ait été prise (50 coups). Bref, leur attention est au maximum. S’il ne « se passe rien » de spécial, que les combats sont fluides, l’arbitre est heureux. Il ressent simplement le plaisir du travail accompli…
RONDE 9 : Les écarts se resserrent à tous les niveaux
Serge Desmoulières et ses collègues du Cap
Laurent Freyd est l’arbitre du Trophée de la 20e édition. David Guadalpi était celui de l’édition inaugurale en 1994. Tant de leurs collègues ont officié au Cap, que ce soit dans les open ou dans le Trophée, Christian et Vincent Bernard, John Lewis et bien sûr le corps arbitral de la FSGT, fidèle depuis la création des Rencontres… Et comment ne pas avoir une pensée émue pour Serge Desmoulières, qui nous a quittés en septembre 2019. Du Cap, où que tu sois, on te salue tous !
Jean-Michel Péchiné