Jour 1 – Début pluvieux, mais début heureux !

Les arrivées se sont succédées tout au long de la matinée, jusqu’au coup d’envoi de la 1 re ronde des quatre open classiques, à 15h00.

L’accueil était bondé et les joueurs et joueuses pointaient sans arrêt aux tables des arbitres qui les recevaient avec un joli sourire. Dehors, il tombait des seaux. Ensuite, vient le soleil, les victoires et la beauté des échanges. La météo s’annonce radieuse la semaine prochaine. L’édition du 30 e anniversaire est lancée. Vive le jeu et la passion partagée !
 
De la Chine à Paris et au Cap d’Agde 
« Mon mari avait appris à jouer en Chine, lorsqu’il était enfant. Il avait suivi des cours, et il a appris à nos deux fils. Il joue le tournoi de l’Avenir, comme le grand. Le petit, Lucas, est dans le Fil Rouge. Nous vivons à Paris. Ma belle-mère est venue nous rendre visite durant trois mois. Elle ne parle pas français. Elle repart bientôt en Chine. C’est la première fois que nous venons au Cap d’Agde. Il y a les tournois, mais pour nous, ce sont plutôt des vacances en famille. »
 
 
Marie-Fatou Diallo et sa maman : Echecs, plage et mer… Le rêve !
Elle vit dans le 17 e arrondissement de Paris et joue depuis trois ans : « J’ai essayé dans mon école et ça m’a plu. Je me suis inscrite dans un club, à Nomad’Echecs. C’est la deuxième fois que je viens au Cap d’Agde. J’adore l’ambiance et ce sont des petites vacances… » Comme en 2023, Marie-Fatou a retrouvé des copains et des copines de son club au centre de la CCAS. « Ils sont une petite dizaine, précise sa maman, qui l’accompagne : « On vient aussi pour profiter du beau temps, qui n’est pas avec nous, aujourd’hui, mais l’an dernier, c’était très bien. Il y a les échecs et la mer à côté, c’est toujours bon à prendre. »
 
Quand son mari joue, Heidi tricote !
Elle est Suisse d’origine et accompagne son mari. Ils viennent de Montpellier. Comme Heidi ne joue pas, que fait-elle durant les rondes ? « Je tricote, je fais des choses, et j’ai une copine qui vient elle aussi avec son mari. On discute, on prend le thé, on tricote toutes les deux... Pour nous, c’est une semaine de vacances totale. » Son époux Bernard joue le tournoi de l’Avenir depuis près de 10 ans : « On adore l’ambiance. Il y a plein de monde et le soir, après nos parties, il y a les grands professionnels qui jouent dans la salle Molière. Il y aussi les musiciens de jazz. On aime beaucoup. On retrouve certains joueurs, tous les ans, comme notre ami Robert et sa femme. On se lie… »
 
Alain, du Lot au Cap en couple
Capechecs permet de faire des rencontres, y compris en faisant la queue. Aux côtés de Bernard et Heidi, Alain Camus attend lui aussi de recevoir son badge et la clé de sa chambre. Tous trois se connaissent-ils ? « Non, pas du tout, répond Alain. Je viens de demander à ce monsieur pourquoi il faisait la queue. » Il vient du Lot. C’est sa première participation et il ignorait quelle est la procédure à l’arrivée. « Je suis en retraite depuis deux ans, poursuit Alain. Les échecs sont ma passion et je me suis remis à jouer un peu plus sérieusement. Je fais à peu près trois tournois par an. Cet été, j’ai joué à L’Alpe d’Huez, où j’étais seul, et j’irai à Rochefort en février. Ma compagne ne joue pas. Cette fois, elle est venue avec moi. Nous avons choisi le Cap d’Agde parce que la mer est proche, pour qu’elle ne s’ennuie pas. Comme cela, elle peut se promener. »
 
J.M. Péchiné