Fil Rouge et Open de l’Avenir – Les Analyses d’Eric Didier
Il coordonne les activités échiquéennes organisées, en été et en hiver, dans les centres de vacances de la CCAS, en partenariat avec Europe Echecs. Lorsqu’il vient au Cap, il analyse les parties des joueurs du Fil Rouge, mais pas seulement…
« Cet open avait été créé en 2012 pour permettre spécifiquement aux joueurs et joueuses non licenciés de participer à Capechecs, explique Eric. Cette année, il y a 76 participants, ce qui fait plus de 35 parties à chaque ronde. Evidemment, je ne peux pas toutes les analyser. J’essaie d’en voir un maximum. En plus, des habitués du tournoi de l’Avenir ont pris l’habitude de venir me voir pour me montrer leurs parties.
Des débutants ou amateurs éclairés
Près de la moitié des participants du Fil Rouge connaissent déjà le jeu. Ils sont plus ou moins forts et veulent se faire plaisir en jouant un tournoi, mais sans vraiment avoir à se préparer. Ils ne veulent pas se compliquer la vie. Les autres sont de vrais débutants. Ils connaissent un peu les règles. Certains les ont apprises récemment, lors d’un séjour dans un centre de vacances, où il y avait les échecs. D’autres ont déjà des notions dans les ouvertures. Ils connaissent les principes. On sent qu’ils se sont entraînés. Je leur montre où ils se sont trompés, ce qu’ils doivent corriger ou améliorer dans leur jeu. Les vrais débutants, c’est une approche différente. Il faut s’assurer qu’ils ont bien noté les coups de leur partie. La grosse erreur que font la plupart d’entre eux, et ce sont souvent des enfants, c’est qu’ils ne s’intéressent qu’à leur attaque. Ils ne regardent pas s’ils ont des pièces en prise.
Des centres de vacances de la CCAS à Capechecs
Loïc Travadon avait appris à jouer dans un centre de vacances. Il vise aujourd’hui le titre de GMI. J’en parle aux bénéficiaires de la CCAS. Cette année, je suis très content car une famille entière est venue jouer pour la première fois au Cap. Je la suis depuis longtemps dans les centres, notamment à Superbesse. Ils sont de Nantes. Le père jouait déjà, la maman joue aussi et leurs deux filles s’y sont mises. Elles ont 11 et 13 ans et sont comme des enfants dans un magasin de jouets. Elles ont fait le Rapide le matin, leurs parties du Fil Rouge l’après-midi et ont même participé aux qualifications du tournoi de blitz en soirée. C’est génial et ça fait encore plus plaisir ! C’est nous qui leur avons mis le pied à l’étrier. Toute la famille a accroché. En général, quand on vient au Cap une première fois, on y revient ! »
J.M. Péchiné