Entre le monde du travail et le monde des échecs…

Ils sont à l’image de leurs collègues qui se sont investis passionnément pour l’organisation de Rencontres Régionales de 1994 à 2017 dans de nombreuses villes. Bruno, Pierre et Robert témoignent de cet attachement aux Rencontres qui les anime, depuis la première fois où ils sont venus au Cap d’Agde, voici maintenant trois décennies.

Pierre Aliphat et le Cap, c’est une relation solide et durable. Une histoire qui débute par un voyage en avion vers cet endroit unique, devenu privilégié au fil des ans, pour l’ancien électricien « …depuis, je n’ai raté aucune édition ». Il évoque la salle Molière « où règne une ambiance de stade. Tu ne vois pas ça dans les autres tournois. Ces rencontres t’offrent la chance de vivre des moments inoubliables comme le championnat du Monde de partie rapide en 2003. Et malgré cette notoriété les organisateurs n’ont jamais dévié de l’esprit initial : celui de prôner les échecs pour tous. Ici, on se sent en famille. »



Si Bruno Bosom et les échecs, c’est une histoire banale qui commence à l’âge de dix ans, Bruno et le Cap, c’est une passion viscérale qui dure depuis trente ans. Il suffit de rembobiner pour mieux comprendre. Et de remonter à ce jour de 1986, où l’ingénieur intègre l’entreprise EDF en Recherche et Développement, sur le site de Clamart. Il demande instantanément où se trouve le club d’échecs. Avec Jean-Luc Seret, comme président, le tout nouvel embauché est servi. « De toute façon, l’idée de départ de la CCAS de mettre les échecs à l’honneur, d’en faire la promotion m’a conquis. Après comment ne pas apprécier ce tournoi insolite et à part ! Ici, tu prends ton temps avec une seule partie par jour et c’est très agréable. Et que dire du cadre. Jouer dans un centre de vacances au bord de la mer, ce sont des conditions idéales. C’est pour ça que j’y retourne à chaque édition. Je n’en ai raté aucune. » 

Robert Maslo est un homme qui, en 1994, après un an de pratique dans un club, présidé par un collègue de travail, recule devant ce qu’il croit être un écueil. « Cette année-là, je travaillais en CMCAS et forcément je vois passer l’information sur les premières Rencontres. Mais je décide de ne pas y aller ! Car je me dis que ce n’est pas pour moi. » Erreur non fatale, pour celui qui va devenir un incontournable du Cap. Pour Robert, une de perdue...sera une vingtaine d’autres à conquérir et à vivre. Car en 1996, pour la deuxième édition, le lorrain n’a plus de doutes. Et c’est plein d’assurance et d’enthousiasme qu’il se lance, en équipe, vers le Cap, ce centre de vacances qu’il ne connaît pas. Vers cette mer Méditerranée qu’il n’a jamais vue. Et depuis « Cela fait presque trente ans que ça dure. À chaque édition, on se dit à l’année prochaine. L’ambiance conviviale et amicale avec les années, te poussent à revenir vers un lieu de vie familial...».

30 ANS CAPECHECS

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